Survivre au Burn-out : retrouver équilibre et bien-être
Eh oui, on entend parler du burn-out encore et encore et encore, au travail, à la maison, l’épuisement, le morcellement, l’envie de rien, la peur, la colère, la perte de sens, la faute à qui ?…
La faute ! L’histoire, le chemin, et le mur qu’on se prend… la prévention !
Mais, et après ? Quand on a vu ce mur arriver, qu’on s’est senti en train de sombrer, mais qu’on n’a pas pu (ou voulu ?) s’arrêter et qu’on a cru qu’on pourrait le contourner, ce mur, comme on l’a fait pour tant d’autres avant… Et que, finalement, on se le prend, ce mur, et qu’on explose, implose, ou encore se liquéfie…
Qu’est-ce qu’on fait ? Qu’est-ce qu’on devient ? Comment on fait avec ce que l’on est ?
Alors, à mon sens, on a 2 choix :
- Continuer à se mettre de côté, enfiler son costume de Super (wo)man et retourner au front
- Prendre un temps pour investir sur soi, le sens, apprendre à se connaître, au risque de faire une belle rencontre
Néanmoins, ce choix n’est pas si facile à faire. En effet, notre société, si elle reconnaît le burn-out, ne reconnaît pas le temps… Eh oui, un vrai burn-out, ça nécessite 1 à 2 ans de reconstruction pour parvenir à un nouvel (et plus sain, plus aligné) épanouissement total. Et cela, à condition que l’on accompagne ce temps d’un véritable accompagnement thérapeutique.
Mais alors c’est quoi, un Burn-out ?
Le burn-out (ou épuisement professionnel/personnel) survient, physiologiquement, à la suite d’un stress chronique.
En effet, le stress, lorsqu’il est ponctuel, n’est pas forcément nocif. La production de cortisol (hormone du stress) par les glandes surrénales a pour objectif de faire face à une situation stressante en augmentant la fréquence cardiaque, la tension artérielle, la température corporelle et en mobilisant l’énergie (grâce au glucose) pour pouvoir réagir.
Une fois l’évènement stressant terminé, le cerveau régule et apaise. Cela permet un retour à la normale du taux d’hormones sécrétées.
En revanche, si le niveau de stress perdure et devient chronique ou est trop intense, le cerveau se retrouve saturé en cortisol et ne peut plus assurer la régulation. A ce moment-là, le cortisol envahit le cerveau et l’agresse.
Il attaque les neurones et cela a un impact sur la mémoire, la concentration, l’orientation spatiale. Cela peut également agir sur les réactions émotionnelles, l’anxiété…
L’exposition au stress prolongée va également affaiblir les réserves énergétiques et produit des impacts négatifs sur les systèmes cardio-vasculaires et immunitaires. Ainsi, des maladies peuvent survenir, de même que certains aspects du vieillissement.
Pour en savoir plus, vous pouvez visiter le site de l’IRNS.
Qui est « candidat » au Burn-out ?…
- Vous êtes (sur)engagé à fond dans votre boulot : même malade vous allez au travail (oui, même avec une gastro, même avec une super infection urinaire etc.)
- Vous travaillez à un rythme « effréné »
- Et vous refaites ensuite vos journées dans votre lit pour chercher vos éventuelles erreurs
- Vous n’osez dire non
- Vous ne vous reconnaissez plus dans votre travail (et ne savez d’ailleurs plus vraiment qui vous êtes)
- Et puis, vous le voyez bien ce mur arriver, sans savoir comment freiner pour l’éviter
- Vous avez peut-être même déjà contacté un ou des thérapeutes et ne vous êtes jamais présenté au rendez-vous (bouh !!)
Vous vous reconnaissez dans certaines de ces affirmations ? ou d’autres encore vous viennent à l’esprit ?…
Il est peut-être temps pour vous de vous poser afin de travailler sereinement et profondément sur les mécanismes en jeux afin d’éviter ce qui pourrait arriver (et que vous voyez peut-être déjà arriver).
Car le risque, c’est le morcellement… la douleur de ne pas véritablement comprendre ce qu’il se passe… Car bien souvent, c’est purement incompréhensible par d’autres (eh oui, vous avez un « bon job », une famille, des enfants etc. « pas de quoi se plaindre »)…
Burn-out et thérapie
Lorsque l’on commence à ressentir certains symptômes qui peuvent conduire au burn-out (épuisement, irritabilité, perte d’estime de soi, perte de sens, perte d’envie, difficultés de concentration etc.), il est primordial d’en parler à son médecin traitant qui pourra juger de la nécessité d’un arrêt de travail et/ou d’un traitement médicamenteux.
Si cet arrêt de travail peut être difficile à accepter, il peut s’avérer, en cas de burn-out, indispensables. Et il en est de même pour le traitement médicamenteux.
Néanmoins, si cet arrêt de travail est un point clé dans le processus de sortie de ce cercle infernal, il doit absolument être accompagné d’une thérapie.
En effet, sans un processus de compréhension des mécanismes ayant conduit au burn-out, il peut être très complexe d’en sortir véritablement et durablement.
Et, au-delà de la compréhension, la clé se situera dans la rencontre vers soi, le retour au sens et à la cohérence entre qui nous sommes et ce que nous faisons.
Prendre soin de soi, c’est aussi aller vers soi !
Pour quels bénéfices psychologique ?
Dans un premier temps, un sentiment d’apaisement va être ressenti. En effet, comprendre comment et pourquoi nous avons eu besoin de ce « symptôme » dérangeant et douloureux nous ramène à notre propre cohérence.
Néanmoins, si cela peut apaiser, le problème n’est pas pour autant réglé.
En revanche, cette étape permet véritablement que le travail thérapeutique, puisse être efficace. La libération des résistances permettra en effet l’efficacité du travail sur l’écologie en psychologie.
Vous êtes alors déjà dans le processus de changement, votre vrai vous est déjà là!
Pour en savoir plus sur la Thérapie Solutionniste Expérientielle, vous pouvez aussi consulter le site de Wayinside.